b) - Après loi fiscale du 12 juillet 1965.

Deux événements importants allaient précipiter le cours des choses à partir de 1965.

- En premier lieu, une loi fiscale du 12 juillet de cette année 1965 (36), en réformant le régime d'imposition des plus-values de cession d'éléments d'actif immobilisé, supprimait la majeure partie des avantages fiscaux consentis aux quirataires. En particulier, en cas de revente d'un navire, il était stipulé que les plus-values éventuelles seraient soumises à l'impôt de 50 % sur les sociétés de capitaux au, pour les personnes physiques, au taux progressif de l'impôt sur le revenu et à la taxe complémentaire. Seuls, en certains cas - option pour le régime fiscal des sociétés de capitaux, fusion de sociétés - des assouplissements à ces dispositions générales étaient prévus.

- D'autre part, le gouvernement français, enfin soucieux de promouvoir une saine modernisation de la flotte de pêche industrielle, décidait d'accorder sélectivement, dès 1964, certains avantages financiers (prêts à long et moyen terme, consentis à des taux préférentiels ; subventions sous forme de prime) aux armements intéressés, sous réserve qu'ils remplissent certaines conditions de modernisation technique des navires et d'organisation d'entreprise : bateaux dotés d'appareils de congélation, de chalutage par l'arrière,etc.; programmation des investissements par le biais de sociétés de développement régional des industries de la pêche (SIDRIP) et, fait essentiel depuis 1969, chiffre d'affaires minimum d'entreprise d'un taux assez élevé.

LES INSTITUTIONS DE LA PECHE MARITIME - HISTOIRE ET EVOLUTION - p.437